10 octobre 2007

Semaine Starcrash : Introduction

Salutation, valeureux internautes, et bienvenue au premier d'une série de billets portant sur le Citizen Kane de la connerie : Starcrash (Le Choc des Étoiles) !


Je dois tout d'abord avouer une chose : ma tâche, celle de rendre en totalité l'imbécillité de ce navet aux proportions stellaires, est vouée à l'échec. Car cette imbécillité fait partie intégrante du film, et ce, sous tous ses aspects. Elle est tissée à même sa fibre. Je ne pourrai donc qu'en décrire certains fragments, l'impact de l'oeuvre ne pouvant être pleinement senti que lors d'un visionnement complet.

Un visionnement complet accompagné d'alcool. Beaucoup d'alcool.

Starcrash, c'est Star Wars version dolloramma, scénarisé par ce qui semble être des mollusques héroïnomanes et réalisé par une équipe de bénévoles trisomiques, possiblement aussi héroïnomanes.

Le film débute par un plan très très (très) long d'une horrible maquette de vaisseau spatial qui avance devant une tout aussi horrible peinture d'étoile. De mauvais acteurs italiens en costume de plastique nous apprennent que "Nous venons de pénétrer dans la zone des étoiles maléfiques ". Attaboy, le party commence!

"Putain...j'ai fait l'école de théâtre pour ça?"

Ils approchent d'une planète fantôme (?!?), et les sincomoduleur (?!?!?!) ne détectent aucunes armes à sa surface. Ils sont alors attaqués par de ce qui ressemble à de méchantes lava lamps.

"Ceci est votre cerveau sous l'effet de la drogue."

Le vaisseau explose, et un texte nous apprend qu’"Au-delà des temps, la vie existait aux confins de l'univers...bla bla bla...empereur des étoiles...bla bla... Féroce Zarth Ann...bla bla...zzzZZZ..."

Vous suivez jusqu'à maintenant? Parfait, moi non plus.

C'est à cet instant que nous retrouvons nos deux héros :

Akton !

La première chose que l'on remarque chez Akton, c'est qu'il est laid. Très laid. C'est surment sa plus grande qualité d'acteur. Son jeu pourrait être décrit comme celui d'une mule bourrée d'ecstasy. Chacune de ses lignes de dialogues est présentée avec tellement d'enthousiasme que ça en donne mal au coeur.

"Et non, il ne porte pas un chapeau de poil !"


Stella Starr !

Stella Starr n'est pas laide. C'est aussi son plus grand atout. Même jeux hilarants, même enthousiasme d'attardé. Ses yeux de veau mort reflètent constamment le vide des étoiles.

"Je dois avouer que cette expression ne l'avantage pas vraiment..."

Il semble qu'ils soient recherchés par la police, on ne saura jamais vraiment pourquoi. Et quelle police!

Thor !

Thor est le fils illégitime du géant vert et de monsieur net, et à visiblement prit des cours de comédie à l'école d'acting de Keanu Reeves. Il ne possède que deux expressions : "songeurs" et "très songeurs".


Brigadier Robot Elias !

Tout le monde a déjà assisté à cette scène : Mononc Robert est un gars tranquille et réservé. Un jour, lors d'un party d'Halloween, il décide de lâcher son fou en portant un costume rigolo et en buvant un peu trop. Oooh oui, Robert est soudainement une star! Il fait constamment des jokes plates, pogne le cul de ses nièces et finit par vomir seul dans la salle de bain. Et bien c'est surment Robert qui joue Élias. Tout le long du film, il lâche à gauche et à droite des blagues nullissimes et on s'attend à tout moment à ce que l'arbitre le siffle pour cabotinage. Un spectacle glorieusement honteux!


Nos héros s'échappent alors dans l'hyperespace, rase de frapper un Neutron Stellaire ( WTF ?!?!) et leur seule chance est de décrocher l'autopropulseur! On dirait que les mollusques, en écrivant le scénario, ont sacré de mauvais romans de science-fiction dans un blender et ont pigé des mots au hasard.

Complètement par chance, ils tombent sur l'épave du vaisseau détruit au tout début du film, où ils rencontrent un survivant en costume de latex sado-maso. Ce dernier les adjoints de retrouver l'empereur du premier cercle de l'univers sidéral!

C'est à cet instant que la police les retrouve, et ils sont faits prisonnier. Arrive alors :

Zarth Ann !

"Ooohh comme je suis méchant !"

Qu'arrivera t'il à nos héros? Est-ce que ça peut devenir plus poche? C'est ce que vous découvrirez demain dans le deuxième jour de la Semaine Starcrash !!!

6 commentaires:

Lili a dit…

J'avoue que c'est définitivement le film qui ait l'air le plus pourri que je n'ai pas encore vu! En fait je croyais pas qu'un film puisse sérieusement avoir l'air aussi poche, j'en suis presque impressionnée!! Mais ce qu'est le fun d'un navet radical(:P) comme ça, c'est que ça tourne en vrai comédie! C'est sûr que le visionnement complet accompagné de beaucoup d'alcool doit sûrement aider lol! Dommage, je vais devoir attendre encore quelques mois héhé! ;) Et j'attends la suite avec impatience!

TheUltimateOne a dit…

Putain, Matt!!! Google m'apprend à l'instant qu'il existe un Starcrash II!!! Oublie la semaine Starcrash, tu t'enlignes pour le MOIS STARCRASH! All-you-can-watch médiocrité...

Karla a dit…

Un classique que je n'ai pas visionnée? Serais-tu abonner a la boite noire ou bien tu viens d'un trou et ce sont les films disponible au depanneur du coin?!!!

Anonyme a dit…

Wow Matt, ta vraiment amélioré la qualité de tes critiques de film poche. C'est le CP3F fois 100. Ca donne presque le gout de l'ecouter. J'attend la suite avec impatience. La decouverte de ton blog me console apres la defaite amere de nos glorieux.

TheUltimateOne a dit…

Ha ha ha! CP3F, ça revient de loin! Ce journal AU MOINS aussi informatif que le "Sayabec Times" et à peine moins propagandiste que L'Actualité. Les "Chroniques du Vietnam" me manquent, aussi...*snif*...

Matthieu Gagné a dit…

Hé bien, j'pense bin qu'on saura jamais comment ça finnit, héhé...